Pierre Guinot-Deléry était un préfet de la République française, au placard au moment des faits relatés ici ; ce qui lui a laissé le temps de s’engager bénévolement au sein d’une permanence d’écrivains publics. Il prête sa voix aux sans voix, sans plume ni clavier, auxquels les institutions publiques sont censées fournir du soutien et de la solidarité, à travers le récit d’échanges authentiques. L’auteur découvre alors les failles et les chausse-trappes du système dont il est partie prenante à un niveau hiérarchique élevé. Il nous montre également en quoi consiste le service d’un écrivain public dans la pratique : écoute active, puis guidage dans les institutions et leurs règles.